Infosvin le 05/11/2019
Nous relayons avec plaisir l’information suivante:
L’évènement au Club
Des cochons travaillent les sols au Château de Tracy,
et pas n’importe lesquels : des pata negra !
Sur une idée de Laurent Labaume, directeur technique, que Juliette d’Estutt d’Assay a trouvée d’emblée géniale, les cochons pata negra sont arrivés après les vendanges 2018.
Juliette -entourée d’une équipe jeune et passionnée -dirige l’exploitation du Château de Tracy, labellisée HVE3 depuis 2014, en développant la très haute exigence de qualité et d’excellence qui a toujours prévalu au sein de l’entreprise familiale. Pour elle, cette innovation s’inscrit tout à fait dans la démarche de permaculture choisie par le Château de Tracy.
Mais en matière de cochons, on ne devait pas se tromper ! Il fallait une race rustique. Ainsi les trois premiers porcs de race pata negra sont arrivés du Morvan. Lâchés dans les vignes de 30 ans et 20 ans, ils ont rapidement prouvé que leur présence réunissait économie et environnement. En effet, non seulement en fouillant le sol ils l’aèrent sur 5 à 6 cm de profondeur, mais également ils mangent les feuilles tombées, économisant des passages de tracteur et l’usure forte du matériel sur ces sols à silex.
Aujourd’hui, même si le temps économisé d’un côté a été compensé par la pose des clôtures électriques dans les parcelles et le soin apporté aux porcs, cette première année de test, qui a concerné 4 hectares de vignes, s’est avérée très positive : aucune destruction de pieds de vignes, une meilleure pénétration des eaux de pluie, une surface égalisée par leurs piétinements qui comblent les fissures, et moins de tassement qu’avec un tracteur.
Pour en savoir plus sur le Château de TRACY
– Pouilly-Fumé Juliette d’Assay dirige aujourd’hui le Château de Tracy (35 ha de vignoble), restauré par ses parents dans les années 50, le Comte et la Comtesse Alain d’Estutt d’Assay. Elle privilégie un mode de viticulture « permanente » basée sur la compréhension des lois naturelles du sol, inspirée des grands courants de pensée de l’Agriculture Alternative, qui favorise les mécanismes naturels en privilégiant la vie organique du sol.
À la recherche de « la plus fidèle expression des terroirs et la production d’un Sauvignon de gastronomie », Juliette d’Assay poursuit l’approche de culture audacieuse débutée il y a une trentaine d’années : « certaines parcelles sont plantées à très haute densité jusqu’à 17 000 pieds / ha, la hauteur de feuillage des vignes a déjà été augmentée à plus d’1,60 m, nécessitant un important investissement pour adapter le matériel agricole avec d’excellents résultats en terme de maturité, excellence sanitaire, résistance de la vigne et gain en photosynthèse ». Elle favorise la production de vins puissants, expressifs et raffinés dans le respect des équilibres naturels.
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