Le
poête-écrivain Jean Giono aété inspiré
par cette région de grand caractère.
Installée dans un ancien moulin du XVIè siècle transformé
en filature et enfin, en restaurant (ce qui explique l'architecture de
la salle voutée et son décor sobre), cette maison est pour
autant très accueillante.
Chef d'une extrême rigueur qui n'exclut pas la créativité,
Dominique Bucaille, formé dans les palaces parisiens par Christian
Constant, Guy Legay, Michel Roth, maîtrise cuissons, choix des produits
de la Haute Provence et mariage des saveurs.
Menus 25 € en semaine, 75 € avec homard, enfant 10 €.
La carte dans laquelle figurent aussi des plats mijotés, est séduisante
:pommes de terreécraséesà la fourchetteà
l'huile d'olive, foie gras et tomates confites, saint pierreà
la plancha etémulsion d'artichautsà l'huile d'olive, tous
les légumes de saison en cocotte, consommé de pigeon en
pot-au-feu, joues d'agneau braisées et leur jus, agneau de Haute
Provence rôtià four d'enfer et son jus de cuisson, asperges
crues en vinaigrette au parmesan, risottoà la vanille pomme caramélisée,
etc.
Olivier Bermond , Maître d'hôtel, faitégalement office
de sommelier, 1500 bouteilles sur une centaine d'étiquettes, de
grands vins, des châteaux et des cuvées, avec une dominante
de la Vallée du Rhône. Le niveau des vins est au niveau des
prix, Château La Carangue 2002 (50 €), les Grands Crus Classés
de Bordeaux plafonnent avec Cheval Blanc 1994 (500 €), mais aussi
Cos d'Estournel, La Conseillante, Beychevelle; et bien d'autres. A noter,
en Loire, le Pouilly Fumé de Dagueneau, et le Sancerre de Marnier
Lapostole, et des Dames Hugel, Tokay et Riesling vendanges tardives de
1976.
Gentil et courtois, l'accueil de Lydia Jourdan-Bucaille, jusqu'à
21 h 30
Fermé le dimanche, le mercredi soir. Fermeture annuelle 15 juillet
au 15 août. Parking privé.
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