V I N
Pour Rédaction, le Clairet et pour les Brèves dérouler le texte après les Impressions
Voici les éditos
de Geneviève Guihard à lire en déroulant cette page :
La Côte des Bar a la cote
Une autre idée
de la Suisse ...éternelle
Saveurs et Senteurs d'Ardèche du Sud
L'APPELLATION SAINT JOSEPH UNE PEPITE D'OR EN VALLEE DU RHONE
EDITO .....GENEVIEVE GUIHARD raconte : La Côte des Bar a la cote
Il n'y a pas que le Champagne de la Côte des Blancs et
de la Montagne de Reims qui émoustillent les papilles gourmandes ; ceux
de la Côte des Bar ("Bar" mis au singulier, le pluriel serait
coquin... ah ! le purisme de la langue française et son corset de bienfaisantes
règles grammaticales) s'Žtendent de Bar/Aube à Bar / Seine, aux
confins de l'Aube et de la Haute Marne.
Occultés par leur brillant cousinage marnais, ils bénéficient
cependant d'un terroir crayeux très réverbérant sur le
raisin, d'un micro-climat, d'une belle luminosité, et s'épanouissent
dans un paysage à faire rêver les plus renfrognés. Bercés
de nombreux petits bourgs viticoles tous très pittoresques et nullement
détruits pendant les guerres à la différence de ceux de
la Marne, ces villages sont restés authentiques.
..............................................................................................
"Les Champagnes de Vignerons", marque collective, rigoureuse charte
de qualité, sont ici bien représentés. Loin des feux de
l'actualité, les hommes sont des vignerons-bâtisseurs. Leur indépendance
au sein d'une communauté est leur force, la recherche de la qualité
leur leitmotiv. Ils parlent de leur terroir, de leur vins, de leur Maison comme
ils parlent de leurs enfants, avec leur coeur, leurs tripes.
Singulier Chardonnay à Montgueux
Montgueux, à quelques encablures de Troyes, capitale de la bonneterie,
et des Champagnes de Vignerons de caractère. Royaume du pinot noir, on
est ici géographiquement proche de la Bourgogne... Autrefois, quelques
vignerons audacieux et visionnaires ont eu l'idée de transplanter des
ceps de Chardonnay de leur fief marnais vers les Bar, exactement à Montgueux.
On est sur les pentes du kiméridgien procurant à la vigne une
irrigation naturelle et de fortes réserves de nutriments ; là,
l'élégant Chardonnay se révèle empli d'arômes
de douceurs exotiques singuliers et atypiques!
Didier Doué, qui porte bien son nom patronyme, en conversion "bio",
très impliqué dans le bilan carbone, possède son propre
pressoir, choisit ainsi sa date de vendange, dégorge à la volée,
effectue le remuage à la main ... ? heure pour 5000 bouteilles...
Il n'élabore pas de "blanc de blanc", ayant trop peu de chardonnay
disponible ; mais son Champagne Brut Sélection, composé de 80
% de chardonnay, 20% pinot noir, en premier prix à 13,50 € la bouteille,
est de l'art brut.
Le chardonnay se révèle ici minéral tout en étant
aérien, il est sublimé sur ce terroir de Montgueux : il donne
le meilleur de lui-même sur ce terrain de prédilection.
Champagne Didier Doué, Chemin des Vignes 10300 Montgueux Tél
: 03 25 79 44 33
La Maison des Vignerons à Ville d'Arce
Près de Bar / Seine à Ville d'Arce, la Maison des Vignerons recueille
le raisin de 130 vignerons petits propriétaires, tous affiliés
à la marque collective "Les Champagnes de Vignerons".
Outil commun de travail, performant, cette Maison plébiscite le labeur
du vigneron de la vigne à la bouteille, préserve les valeurs traditionnelles
d'élaboration, et renforce l'esprit d'équipe.
Le Champagne Chassenay d'Arce, du nom d'un ancien château de la
région, est le fruit du travail de cette cave coopérative.
Le pinot noir domine les cuvées ; le chardonnay reste emblématique
mais indispensable et l'excellence de leurs assemblages fait leur réputation.
La "Grande Cuvée" et la "Cuvée Confidence"
de nombreuses fois médaillées et Coups de Coeur des Grands Clients
en sont les vivants exemples.
Champagne Chassenay d'Arce Tél : 03 25 38 34 75 champagne@chassenay.com
A Ville d'Arce toujours, Rémy Massin assemble
avec talent le pinot noir des années 2004/2005/2006 et cela donne une
Cuvée Tradition 100% pinot noir assez exceptionnelle, conviviale, chaleureuse
, un vrai plaisir de fte...
Ce vin accompagnera avec joie les collations vespérales !
Champagne Rémy Massin 34 Grande Rue 10110 Ville d'Arce Tél
: 03 25 38 74 09
www.champagne-massin.com
www.champagnesdevignerons.com
Les plus curieux aiment la couleur de leurs villages... Les plus rusés savent ou les trouver...
Le Champagne de Vignerons est référencé
en grande distribution et chez les cavistes.
Genevieve Guihard
EDITO .....GENEVIEVE
GUIHARD raconte : Une
autre idée de la Suisse... éternelle
Plus
connue pour ses banques, ses horlogers de luxe, son hôtellerie Belle Epoque,
son charme discret et chic, la Suisse l'est moins pour ses grands vignobles
qui mûrissent pourtant dans des paysages exceptionnels.
Si les vins suisses sont méconnus à l'extérieur de la Confédération
Helvétique, c'est en raison d'une production limitée qui comble
à peine la soif des Helvètes !
Elle ne satisferait en effet que la moitié de la consommation du pays!
Le
Vignoble de Lavaux
Le prestigieux vignoble en terrasses de Lavaux, s'étend à perte
de vue, de Lausanne à Montreux, en bordure du Lac Léman, dans
le Canton de Vaud, en Suisse Romande; depuis 2007, justice lui est rendue puisqu'il
figure au Patrimoine mondial de l'Humanité.
La vigne recouvre les pentes abruptes du lac, plein sud.
C'est un site sauvage que l'homme a su apprivoiser pour y cultiver le Chasselas, cépage roi de Lavaux .
Ce raisin blanc typiquement suisse porte le doux nom de Fendant en Valais ;
il offre une belle minéralité, une agréable fraîcheur,
il est très digeste ; les Suisses l'apprécient en apéritif,
mais il se marie agréablement avec des mets variés et notamment
les poissons (du lac!.
La tradition veut que ces vins se boivent jeunes, ce qui ne permet pas de les
mettre en valeur ; ce serait pourtant mérité. Cultivés
à l'ancienne, avec un maximum de gestes d'autrefois, à partir
de levures indigènes, vendangés à la main, les raisins
vinifiés patiemment procurent des vins pratiquement biologiques sans
jamais l'annoncer.
Enfin, la résurrection de cépages rouges ancestraux comme le Garanoir,
le Diolinoir et le Plan-Robert donnent naissance à des assemblages intéressants.
Le paysage se déguste autant que les vins !
Les 400 kilomètres de murets, l'équivalent en longueur de la muraille
de Chine, ont été construits par les moines cisterciens à
l'initiative de l'évêque bourguignon de Lausanne ; il a fallu trois
siècles pour les construire à partir de pierres extraites d'une
carrière française toute proche. Les murets retiennent la pente
drue, les vignobles se mirent dans le Lac.
Les familles vigneronnes installées depuis de nombreuses générations,
cultivent leur vigne avec tant de soin ! Elles ont façonné un
vignoble d'une telle beauté ! Tout ici est "propre en ordre"
selon l'expression ancestrale suisse !
Patrimoine mondial de l'Humanité oblige !
En toute saison, les vignerons-encaveurs vous accueillent en leurs celliers
par des stages et des dégustations pour vous révéler le
charme de leur vin ; ils vous proposent également de devenir propriétaires
d'un cep de vigne de leurs coteaux et l'oenotourisme prend de la hauteur !
Avis aux vignerons en herbe! Si vous avez l'âme festivalière. De
nombreux festivals animent la prestigieuse ville de Montreux.
Le Montreux Jazz Festival par exemple, existe depuis plus de 40 ans, début
juillet et ne reste pas cantonné à la scène jazz ; il vous
fait vivre des nuits musicales endiablées ; des têtes d'affiche
sont programmées au sommet de leur gloire, également, un beau
bataillon de seconds rôles, et déluge de décibels garanti
!
Une desserte souple par les transports publics
Les chemins de fer "touristiques" nombreux serpentent entre lac et
montagnes ; le pays entier est bien desservi par les transports publics ; un
"Swiss Pass" à tarif économique, modulable selon les
journées de villégiature, permet un nomadisme confortable dans
toute la Confédération.
A partir de Paris Le TGV Lyria dessert Lausanne, Bâle, Berne, Genève
à prix doux : tarif Piccolo à 25 euros et Piccolissimo à
20 euros, en deuxime classe , sous certaines conditions ; l'amplitude des fréquences
des liaisons est en progression ; en un mot, l'harmonie du voyage !
La Riviera Suisse... ˆ quatre heures de Paris et pourtant à mille kilomtres
de tout ! si proche et pourtant on se croirait dans un autre monde !
Viendra un temps ou la terre sera bien ennuyeuse à habiter quand on l'aura
rendue pareille d'un bout à l'autre ! Ici règne encore le beau,
le rare, l'unique, quand dehors le monde s'uniformise, se mécanise, se
duplique... et même si l'horlogerie suisse a un temps d'avance sur le
reste du monde, ici la notion de temps est différente : "il n'y
a pas le feu au lac" !
On est encore heureusement dans le paysage de la Suisse éternelle...
Montreux - Vevey - Tourisme : tel : 00 41 21 962 84 84 - www.montreuxriviera.com
www.tgv-Lyria.com
Genevieve Guihard
Le vignoble d’Ardèche du Sud signe à présent des vins très qualitatifs. Ce sont les plus septentrionaux des méridionaux !
Entre Cévennes et Vallée du Rhône, 2000 vignerons passionnés forgent depuis 30 ans le renouveau du vignoble d’Ardèche méridionale.
Des noms de villages qui chantent et fleurent bon l’évasion estivale : Sauveplantade, Joyeuse, Aubenas, Gras, Mirabel, Largentière, Vogüe… Non, les vins d’ici ne peuvent faire grimacer, ils ne peuvent être que francs et joyeux !
Ici pourtant, la terre est rude à travailler, le vignoble arraché à la terre ! Dans cette marqueterie de terroirs que colorent chênes truffiers, cades, micocouliers, mûriers, les vignerons-maçons remontent inlassablement les murets des terrasses supportant la vigne ; on leur doit le renouveau du vignoble ardéchois qui signe à présent les vins qualitatifs les plus septentrionaux des méridionaux.
Une palette de vins vifs et gais
Chemin faisant, de la chataîgne à l’olivier, de l’olivier à la vigne, le vin est devenu la première production agricole du département ; dans ce paysage, les Vins de Pays des Côteaux de l’Ardèche se sont taillés un joli fief ( 7500 hectares) ; l’Ardèche est devenue pionnière dans cette catégorie ; il est vrai que la mode du cépage bat son plein non seulement dans le monde mais en France et les Vins de Pays en sont le fer de lance.
Quant aux Côtes du Vivarais en AOC depuis 1999, (500 hectares), ils affichent depuis belle lurette leur méritée notoriété .
La fraîcheur des Cévennes alliée à l’ensoleillement dru de la vallée du Rhône donnent une belle maturité aux cépages traditionnels, Syrah , Grenache, viognier ; ici, on vendange la nuit , à la lumière de phares, pour préserver la fraîcheur des raisins ; les grappes sont ramassées en plusieurs passages pour éviter les goûts herbacés, avec la volonté de rechercher dans la variété des sols et des cépages un style de vin autochtone .
Le goût fruité domine, ce sont des vins de plaisir, de partage, d’amitié !
Le Chatus, un cépage « outsider » rescapé de l’oubli !
A la fin du 18ème siècle, une foultitude de cépages joliment prénommés « mortefeuille », « œillade », « olivette », « passerille »… faisaient florès ! cépages abandonnés aujourd’hui ! Et c'est dommage! Un rescapé cependant, le Chatus, sauvé de l’oubli par une poignée de jeunes vignerons audacieux, copains d’enfance ; ils ont récemment fait le pari de faire revivre ce cépage ancestral.
Production confidentielle pour le moment, ce Chatus historique, rouge chatoyant, profondément tannique, aux arômes de nèfles et de tabac, qu’il est préférable de décanter, se laisse séduire à merveille par une cuisine métissée à la mode ou bien une cuisine canaille, plus effrontée genre « pop cuisine », « tapas », « fusion food »…mais avec une viande rouge, un gibier à poil ou un chocolat noir, son côté charnu, charpenté est tout simplement sublimé.
Des vins de belle facture !
Ces jeunes vignerons « aficionados » s’adaptent, tentent l’impossible pour échapper à la crise de la viticulture, respectent le terroir, déplorent la banalisation du goût et le dopage des vins ; les leurs ont assez de distinction pour se faire remarquer et assez de simplicité pour être mis sur toutes les tables !
Et les prix des cuvées savent raison garder !
Ouvrez leurs vos caves….sans modération !
(de 2,50 euros à 8 euros, Caves, Caveaux, Grande Distribution)
Un coup de coeur : Chatus 2006, Vin de Pays des Coteaux de l'Ardèche, 6,70 euros
www.ardeche-wines.com
www.uvica.fr UVICA vignerons ardéchois
Genevieve Guihard
Geneviève Guihard raconte...L'APPELLATION
SAINT JOSEPH UNE PEPITE D'OR EN VALLEE DU RHONE,
DES VINS POUR DES FETES INOUBLIABLES!.........................................
Aucun village viticole ne porte ce nom béni "Saint Joseph"
mais campé sur deux départements, Loire et surtout Ardèche,
le vignoble produit des vins prestigieux qui ont la "la gueule" de
leur terroir! Entre Vienne et Valence, via Tournon / Rhône, Saint Désirat
et Chateaubourg, c'est la Colline de Saint Joseph qui, autrefois, a donné
son nom à cette célèbre Appellation d'Origine Contrôlée
Saint Joseph, déclinée en rouge et blanc.
Ici on est en Ardèche septentrionale,"l'Ardèche au beurre",
par rapport à l'Ardèche du Sud qualifiée d'"Ardèche
à l'huile", qui produit surtout d'excellents vins de pays. Pays
de contrastes, d'une étonnante diversité géologique. La
grande diversité géologique du département de l'Ardèche
est unique en France; toutes les empruntes glaciaires y ont laissé des
couches, tous les types de sol affleurent: silice, calcaire, granit, gneiss,
loess, micashistes, galets réfléchissant la lumière dorée
bénéfique aux cuvées. Mais les ardéchois n'ont pas
su mettre en musique cette mosaïque de terroirs et profiter de cette étonnante
diversité pour jouer la carte de l'oenotourisme; ce dernier secteur est
encore balbutiant et pourrait à l'avenir prendre une vitesse de croisière
selon les ambitions des ambassadeurs de l'Appellation.
Vous avez dit "Grands Vins"? Alors que la récolte 2009 claironne
un futur grand millésime, que les communiqués optimistes se multiplient
sur les fameuses années enn "9", la chute des exportations
de vins français tourmente... mais semble avoir épargné
le vignoble de Saint Joseph ...peut être protégé par son
Saint Patron!
A chaque vigneron son style, son âme, son caractère; certains vignobles
sont cultivés en biodynamie, sans aucun artifice (Domaine Chapoutier,
Domaine La Ferme des 7 Lunes), mais la plupart sont travaillés en "bio"
ou en viticulture raisonnée, les vignerons renchérissant la qualité
par des vendanges manuelles et de faibles rendements. La culture biologique
est toutefois reconnue apporter à tous une réflexion d'ensemble,
le devoir de ne pas faire n'importe quoi.
En rouge, le cépage unique Syrah est tellement à l'aise dans son
fief ardéchois qu'il donne le meilleur de lui-même: finesse et
puissance, rondeurs et sensualité des tanins, fruité des jeunes
cuvées.
En blanc, les deux cépages autorisés par le rigoureux cahier des
charges, la Marsanne et la Roussanne, sont proposés en assemblage ou
en monocépage. La Roussanne, pourtant difficile à cultiver, est
à la mode; elle apporte sa fraîcheur dans les assemblages; la Marsanne
du nom d'un village local, a des arômes plus lourds en prenant de l'âge
mais possède des ressources que la Roussanne n'a pas concernant essentiellement
son excellent potentiel de vieillissement.
Ensemble, ils réussissent souvent des cuvées exceptionnelles!
Deci delà, ces superbes vins accompagnent une cuisine de goût,
développent notre émotion afin de profiter simplement du moment
présent; en rouge, ils font merveille avec les mets de chasse, les magrets
de canards, les volailles et d'ailleurs toutes viandes rouges ou blanches; ils
font notre étonnement en blanc avec les poissons, les feuilletés
de fruits de mer et les fromages! Les bonnes affaires se font cette année
en Vallée du Rhône!
Tous les vins dégustés des millésimes 2005,
2006, 2007, 2008 sont très qualitatifs, les prix raisonnables (entre
9,50 et 19 euros) pour des vins en AOC au caractère bien trempé,
servis sur les plus grandes tables du monde!
Des tarifs plus audacieux s'expriment toutefois pour certaines
parcelles: coteaux particulièrement bien exposés Sud Est, faible
rendement, affect particulier du vigneron par ricochet à son histoire
familiale..."une ouvrée héritée d'un arrire- grand-père"...
par exemple, peuvent légitimement justifier un prix plus élevé
(cuvée Les Granits à 41 euros Domaine Chapoutier) mais ne déroge
en rien sur la qualitŽ délivrée des autres cuvées.
Mes supers coups de coeur: Saint Joseph de la Maison Chapoutier
cuvée 2006 en blanc et rouge, Saint Joseph de La Ferme des 7 Lunes cuvée
2008 en blanc et rouge, Saint Joseph du Domaine Aléofane cuvée
2007 en rouge (talentueusement travaillé par une des rares femmes de
l'Appellation) Saint Joseph du Domaine Boissonnet en blanc année 2008
Saint Joseph du Domaine du Monteillet, cuvée de Papy, année 2006
en rouge et blanc chez Stéphane Montez.
Lien utile: www.vins-rhone.com
Genevieve Guihard
Le vin est un élément indiscutable de la culture française,
vecteur de civilisation.
Et pourtant, aucun lieu ne lui est consacré à la mesure de sa
notoriété internationale et de son importance tant culturelle,
qu'économique et touristique.
Il est également à la base de la culture bordelaise. Il représente
un pan essentiel de son économie, de son histoire et de sa réputation.
Personne ne conteste à Bordeaux sa place de "capitale mondiale du
vin". La Ville de Bordeaux a décidé de lancer le projet de
création du Centre Culturel et Touristique du Vin en lui donnant
une ambition à la hauteur de la notoriété des vins qui
portent son nom.
Plusieurs partenaires se sont mobilisés : la Communauté Urbaine
de Bordeaux, le Conseil Régional d'Aquitaine, le Conseil Interprofessionnel
du Vin de Bordeaux, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Bordeaux, l'Etat,
l'Europe et des entreprises privées.
2 sites sont envisagés : Bassins à flots ou Benauge / Un projet
de 55 millions d'euros / Un bâtiment de 10 000 m2 / Une ouverture prévue
au printemps 2013 / objectif 400000 visiteurs par an.
Les enjeux
- Objectif culturel: un lieu de vie, symbole identitaire d'une ville et d'un
territoire où s'exprime laÊ"civilisation du vin" dans sa dimension
interculturelle.
- Objectif économique : doter les 2 principales filières économiques
de la région - vin et tourisme - d'un équipement structurant majeur
à Bordeaux, d'envergure internationale et à destination du grand
public.
- Objectif d'image: un équipement exemplaire dans sa conception et sa
réalisation architecturale, symbole d'une démarche environnementale
et durable, en symbiose avec un contenu innovant sur le fond et la forme.
- Objectif touristique: remplir la fonction de hub oenotouristique à
l'échelle du territoire. Roger Clairet
Contact : Emmanuelle PONSAN-DANTIN - Ligne directe: +33(0)557 55 53 15 -
Mobile: +33(0)6 86 67 95 11
LISTE DES CRUS CLASSES PROPOSEE PAR
LA COMMISSION DE CLASSEMENT DES CRUS DE L'APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE SAINT-EMILION
GRAND CRU 2006
A Ð PREMIERS GRANDS CRUS CLASSES :
a) par ordre alphabétique
CHATEAU AUSONE - CHATEAU CHEVAL-BLANC
b) par ordre alphabétique
CHATEAU ANGELUS- CHATEAU BEAU-SEJOUR-BECOT- CHATEAU BEAUSEJOUR (DUFFAU-LAGAROSSE)-
CHATEAU BELAIR- CHATEAU CANON- CHATEAU FIGEAC CLOS FOURTET- CHATEAU LA GAFFELIERE-
CHATEAU MAGDELAINE- CHATEAU PAVIE- CHATEAU PAVIE-MACQUIN- CHATEAU TROPLONG-MONDOT-
CHATEAU TROTTEVIEILLE
B- GRANDS CRUS CLASSES :
par ordre alphabétique
CHATEAU L'ARROSEE- CHATEAU BALESTARD-LA-TONNELLE- CHATEAU BELLEFONT-BELCIER-
CHATEAU BERGAT- CHATEAU BERLIQUET- CHATEAU CADET-PIOLA- CHATEAU CANON-LA-GAFFELIERE-
CHATEAU CAP-DE-MOURLIN- CHATEAU CHAUVIN- CHATEAU LA CLOTTE- CHATEAU CORBIN-
CHATEAU CORBIN-MICHOTTE- CHATEAU LA COUSPAUDE- CHATEAU DASSAULT- CHATEAU DESTIEUX-
CHATEAU LA DOMINIQUE- CHATEAU FLEUR-CARDINALE- CHATEAU FONPLEGADE- CHATEAU FONROQUE-
CHATEAU FRANC-MAYNE- CHATEAU GRAND-CORBIN- CHATEAU GRAND-CORBIN-DESPAGNE- CHATEAU
LES GRANDES MURAILLES- CHATEAU GRAND-MAYNE- CHATEAU GRAND-PONTET- CHATEAU HAUT-CORBIN-
CHATEAU HAUT-SARPE- CLOS DES JACOBINS- COUVENT DES JACOBINS- CHATEAU LANIOTE-
CHATEAU LARCIS-DUCASSE- CHATEAU LARMANDE- CHATEAU LAROQUE- CHATEAU LAROZE- CHATEAU
MATRAS- CHATEAU MONBOUSQUET- CHATEAU MOULIN DU CADET CLOS DE L'ORATOIRE- CHATEAU
PAVIE-DECESSE- CHATEAU LE PRIEURE- CHATEAU RIPEAU- CHATEAU SAINT-GEORGES-COTE-PAVIE
CLOS SAINT-MARTIN- CHATEAU LA SERRE- CHATEAU SOUTARD- CHATEAU LA TOUR-FIGEAC
Impressions
de Véronique Raisin (N°6) Avril 2005
La classe chez Lavinia
Du
grand, voire du très grand chez Lavinia ce vendredi 15 avril. Et nous
étions nombreux à avoir répondu à l'appel du large,
et à venir respirer les effluves enjôleurs du port de Bordeaux.
Une vingtaine de stands présentaient leurs bons crus classés,
du 5ème au 1er, en Margaux, Pauillac, Saint-Julien et Saint-Estèphe
pour la rive gauche, Saint-ƒmilion et Pomerol si l'on barre à droite.
Une émotion ? Sans hésiter le Château l'Angélus
1993, 1er Grand Cru Classé B de Saint-ƒmilion. Tout en fruit et en
finesse, avec encore beaucoup de fraîcheur, on constate que même
dans des millésimes difficiles, les grands s'en sortent toujours
Un outsider ? Les Ormes de Pez 1999, très expressif, à
(re)découvrir.
Un coup de cÏur ? Le Pauillac Château Lynch-Bages 1998, au nez
de cerise et à l'attaque "crémeuse" note un dégustateur.
Il est vrai qu'il y a du velouté, voire du velours dans ce vin. Son
petit frère, le Château Haut-Bages Averous, en 1995, n'est pas
en reste toutefois, très ouvert, avec des notes de pruneau et une belle
finale.
Un classique ? Oui, mais à réviser de toute urgence, le
Château Montrose 1998, un Saint-Estèphe où le Cabernet
Sauvignon est majoritaire (60%) et qui offre une belle palette aromatique,
toujours tout en finesse. Citons encore Giscours 1996, étonnamment
souple, aux tannins bien fondus et le Saint-Estèphe Lafont-Rochet 1996..
de Véronique Raisin (N°5) Mars 2005
Alliances
franco-taïwanaises pour les Vacqueyras
Les vignerons et les négociants de Vacqueyras présentaient le
31 mars leurs jeunes cuvées dans les murs du bureau de Représentation
de Taipei en France, en présence de l'Ambassadeur
et du Président du Syndicat de l'AOC Vacqueyras, Maxime Bernard.
L'occasion à la fois de découvrir un pan de la culture gastronomique
de l'île et de l'accommoder aux crus rhodaniens. Si l'appellation Vacqueyras
reste encore peu connue du grand public, elle ne devrait pas le rester pour
très longtemps, tant ses vins sont charmeurs et agréables. La
constance de qualité était d'ailleurs flagrante lors de cette
dégustation, où aucune sélection préalable n'avait été
effectuée. En blanc, chaque vin reflétait une expression différente
mais toujours avec beaucoup de gras, de souplesse, de fruits et de simplicité.
La production de blancs, confidentielle puisqu'elle ne représente qu'1%
de la production, devrait à l'avenir progresser. Bien s'en faut ! Les
rouges, tanniques mais sans agressivité, présentaient une belle
matière, du fruit et souvent des arômes de garrigue et de baies.
La cuvée Floureto 2001 du Domaine du Sang des Cailloux sortait du lot
avec une matière "bien extraite" notait un dégustateur,
très concentrée, beaucoup de fruit et d'équilibre. Une
mention particulière également à la sélection
Maître de Chais rouge 2001 du domaine La Fourmone, les rouges 2001 du
Clos des Cazaux et du domaine La Garrigue ; en blanc la Garrigue 2004, très
expressif, le domaine de Montvac 2003 qui gagnera à être attendu
encore 2 à 3 ans, et le Vieux Clocher 2004, très réussi.
Domaine
le Sang des Cailloux - Route de Vacqueyras - 84260 Sarrians. Tél/Fax.
: 04 90 65 88 64 / 75
Domaine Le Clos des Cazaux - L'Archimbaud Vache - 84190 Vacqueyras.
Tél./Fax. : 04 90 65 85 83 / 83 94
Domaine La Garrigue - SCEA Bernard et Fils - 84190 Vacqueyras. Tél/Fax.
: 04 90 65 84 60 / 80 79 - www.domaine-la-garrigue.com
Domaine La Fourmone - Roger Combe - Route de Bollène - 84190 Vacqueyras
Tél/Fax. : 04 90 65 86 05 / 87 84
Domaine Le Vieux Clocher - Maison Arnoux & Fils - 84190 Vacqueyras.
Tél/Fax. : 04 90 65 84 18 / 80 07 - www.arnoux-vins.com
Pour en savoir plus sur les vignerons de Vacqueyras : http://www.vacqueyras.tm.fr
- Consultez la partie "Caves et négoce" pour retrouver les
coordonnées de tous les vignerons.
de Véronique Raisin
(N°4) Mars 2005
Dégustation
haute couture à l'Espace Cardin
La 14ème édition des Rencontres Vinicoles, organisées
par Sophie Morgaut (Force 4), s'est déroulée mardi 22 mars en
présence d'une quarantaine de domaines à la griffe prestigieuse.
Nous avons suivi le fil (blanc puis rouge) de leurs productions en marquant
la pause - pose ? - chez certains d'entre eux. Les Sancerre de Pascal Gitton
au style impeccable, élégants, ont retenu notre attention, en
particulier le 2002 "La Galinot", très gourmand, aux arômes
de pêche et de fleurs blanches bien soutenus, tout en finesse. Le domaine
de la Croix-Belle ensuite, vin de pays des Côtes de Thongue, est toujours
aussi attachant et réjouissant : les deux cuvées prestige que
sont "Le Cascaillou" et le "N¡7" - valent le détour.
Des tannins bien fondus, des notes giboyeuses et de fruits bien mûrs,
beaucoup d'ampleur et une belle finale sur un caramel léger. Puis vint
le défilé des Bordelais, saison 2001 : Pomerol avec le Château
Beauregard, belle réussite malgré des tannins encore un peu
secs, qu'il faudra attendre, Saint-Julien avec Léoville Poyferré,
élevé deux ans en barriques neuves et à l'allure plus
soyeuse, les Pessac ensuite avec Smith-Haut Lafitte, très prometteur
d'ici quelques années de garde, Château Larrivet Haut-Brion plus
facile que son confrère car plus rond et une expression du terroir
plus vivace avec une belle longueur, enfin dernière marche en Saint-Estèphe
avec un Cos Labory exceptionnel, à la vanille discrète et à
la bouche suave et élégante. Avant d'aller se rhabiller, un
dernier tour à la Croix-Belle pour un muscat 2003 non botrytisé
mais néanmoins très frais, une belle finale et beaucoup de fruits.
Gitton Père & Fils - Pascal Gitton - 02 48 54 38 84 - www.gitton.fr
Domaine La Croix-Belle - Françoise Boyer - 04 67 36 27 23 -
www.croix-belle.com
Château Beauregard - Vincent Priou - 05 57 51 13 36
Château Léoville-Poyferré - Didier Cuvelier - 05
56 59 08 30
Château Smith Haut-Lafitte - Daniel et Florence Cathiard - 05
57 83 11 22 - www.smith-haut-lafitte.com
Château Larrivet-Haut-Brion - Christine Gervoson - 05 56 64 75
51 - larrivethautbrion@wanadoo.fr
Château Cos Labory - Bernard Audoy - 05 56 59 30 22 - cos-labory@wanadoo.fr
de Véronique Raisin (N°3) Mars 2005
La
Bio Attitude
Rendez-vous bobo-bio au restaurant branché de Bercy-Village, le Chai
33. Treize producteurs adeptes de la biodynamie et respectueux des terroirs,
des sols et de l'environnement présentaient leurs vins au public et
aux professionnels du 20 au 22 mars. Parmi nos rencontres : Ginglinger pour
l'Alsace, le domaine Pinchinat pour la Provence et le Var, Vincent Gasse pour
le Rhône (Côte Rôtie et Condrieu), le Château Lamblin
pour le Bordelais, ont mérité toute notre attention. Une mention
particulière pour le Côtes de Bourg de Francis Lamblin, ancien
para reconverti dans la vigne. Le 2001 passé 12 mois en fûts
de chêne est très expressif, bien fait, avec une belle matière.
Un Bordeaux prometteur et de belle facture. Citons également les belles
cuvées des Ginglinger : le riesling Lerchenberg 2003 (calcaires limoneux)
très souple présente une belle matière, le Pinot Blanc
2003 est tout en fruits et le Gewurztraminer 2003 dans la lignée de
l'appellation, exotique et fruité. Exempte de pesticide et d'engrais,
la culture en biodynamie valorise le sol et le terroir en respectant le cycle
végétatif naturel. Avec des rendements beaucoup plus faibles
que la culture "classique" (entre 30 à 45 hl à l'hectare
en moyenne), elle protège non seulement notre santé, mais aussi
notre patrimoine végétal. Un achat citoyen en quelque sorte,
qui devrait prendre de l'ampleur.
Ginglinger Jean & Fils - 03 89 49 62 87
Vincent Gasse et Marie-Claude Lafoy - 04 74 56 03 40 - vincent.gasse@terre-net.fr
Château Lamblin - Francis Lamblin - 05 57 64 96 05 - fpml33@aol.com
- www.chateaulamblin.com
Domaine Pinchinat - Alain de Welle - 04 42 29 29 92 - domainepinchinat@wanadoo.fr
de Véronique Raisin (N°2) Mars 2005
Le
soleil est roi au Carrousel du Louvre...
(12/03/2005) Tournée des grands ducs aux abords de la demeure royale,
pour partir à la découverte de vins d'exception. Au programme
de cette matinée au salon des Grands Vins, le Sud de la France, avec
une première
rencontre au large de Cannes, sur les îles de Lérins. Ce vin
de pays des Alpes Maritimes entièrement vinifié par les moines
de l'abbaye est tout à fait original : à base de syrah et mourvèdre,
le rouge 2002, Cuvée Saint-Honorat, présente un nez très
élégant tandis que le 2003 gagne en complexité. L'alliance
clairette et chardonnay confère à la Cuvée Saint-Pierre
une fraîcheur exquise et une bonne présence du fruit. Le Roussillon
ne fut pas en reste, représenté par le Domaine du Clos des Fées.
La dégustation de Côtes du Roussillon 2003 et 2004 (avec des
proportions variables de grenache, carignan et syrah) nous a convaincus du
potentiel de ces vins de soleil. En particulier la cuvée "Le Clos
des Fées" 2003, passée 16 mois en fûts neufs (demi-muids
de 600 litres). Un vin robuste mais tout en souplesse, très charmeur
et qui pourra se garder 15 à 20 ans ; mais attendra-t-on d'ici là
? Dernier coup de coeur pour le Prieuré de Saint-Jean de Bébian,
toujours précis et fin. Les trois cépages, mourvèdre,
grenache et syrah sont vinifiés et élevés séparément.
Le rouge 1998 séduit par ses notes de cacao et de poivre avec une bouche
mentholée et des tannins bien fondus. Le 1995 explose sur le pruneau
et la réglisse, mais conserve de la fraîcheur. Avec l'arrivée
des beaux jours, notons le dernier né de la famille, "Bébian
en rosé", le premier millésime du cru 100% cinsault. Véronique
Raisin
Abbaye de Lérins, LERINA Sarl - Ile Saint-honorat - BP 157
- 06406 CANNES CEDEX Contact commercial : Frère Marie Pâques
Tél. : 04 92 99 54 10 mariepaques@abbayedelerins.com
Domaine du Clos
des Fées - 69 rue du Maréchal Joffre - 66600 VINGRAU 04
68 29 40 00 info@closdesfees.com
Prieuré Saint
Jean de Bébian, EARL Le Brun-Lecouty - Route de Nizas - 34120 PƒZENAS
04 67 98 13 60 bebian@wanadoo.fr
de Véronique Raisin
(N°1) Mars 2005
La jeune garde bourguignonne
Escapade fluviale ce lundi 7 mars 2005 : amarrée sur les quais de Seine,
la péniche Maxim's tangue sous nos pieds et nous invite à une
balade au fil de l'eau, tandis que le vin roule dans nos verres. Garder l'équilibre.
Exercice délicat et pourtant parfaitement maîtrisé par
le Domaine Jean Latour Labille, avec son Meursault 1er Cru Perrières
2002 des plus limpides, au nez minéral et fumé. Soyeux, avec
une belle finale. Deuxième escale : nous sommes en vue, non des Côtes-de-Beaune,
mais d'un Bonnes-Mares 2002 du Domaine Fougeray de Beauclair. Robe grenat,
nez boisé harmonieux, bouche finement épicée aux arômes
de cerise, un représentant très fin de l'appellation. Le Gevrey-Chambertin
du même producteur nous réserve une belle surprise : il explose
au nez et en bouche sous des notes de cassis étonnamment flagrantes
; une curiosité qui mérite le détour. Cap ensuite avant
le débarquement sur le Domaine de Patrick Miolane : le millésime
2003 surprend par son ampleur et sa matière, reniant presque son terroir
bourguignon. Le Chassagne Montrachet blanc, passé pour partie en fûts
de chênes neufs, est encore marqué par la vanille. Le Puligny
Montrachet du même millésime se montre plus ouvert et moins sec,
quant au Saint-Aubin rouge, il ne démérite pas, surtout après
ses deux aînés. Une matière très concentrée
et un fruité bien présent typiques d'une belle (et chaude) maturation.
Comme quoi, se faire mener en bateau peut s'avérer très agréable
! Véronique Raisin
Pour retrouver ces vins :
Domaine Jean Latour Labille et Fils - 6 rue du 8 mai - 21190 Meursault
Tél. :03 80 21 22 49 et mail : latourlabillefils@wanadoo.fr
Domaine Fougeray de Beauclair - B.P 36 - 44 rue de Mazy - 21160 Marsannay-la-Côte
Tél. : 03 80 52 21 12 et mail : fougeraydebeauclair@wanadoo.fr
Domaine Patrick Miolane - Derrière chez Edouard - 21190 Saint-Aubin
Tél. : 03 80 21 31 94 et mail : domainepatrick.miolane@wanadoo.fr
R é d a c t i o n
NI ROUGE NI ROSE : LE CLAIRET
Le terroir bordelais offre un vin pas tout à fait comme
les autres. Ni rosé, ni rouge, doté d'un soupçon de tannins
qui le rend plus structuré et vineux qu'un rosé, il se révèle
plus désaltérant qu'un rouge, sans se départir du caractère
exceptionnel de son appellation et de ses nobles cépages traditionnels.
Héritier direct des premiers vins produits dans le Bordelais, les fameux
"french clarets" du XVIIIe siècle déjà très
en vogue au Moyen Age, c'est une véritable spécialité
qui n'existe nulle part ailleurs : le Clairet. Un vin léger qui se
boit frappé ou frais (10-11¡C), à la fois original et extrêmement
séduisant, expressif et charnu, qui appelle naturellement la gourmandise.
Spécialement pour lui, une vingtaine de grands chefs bordelais ont
imaginé une sélection de recettes. Un tourbillon d'entrées,
de salades, de plats, et même de tapas montrent qu'une grande diversité
de goûts et de styles sont dans sa nature. Finalement, tous ces amoureux
du clairet n'ont qu'un seul mot d'ordre pour les marier en liberté.
CLAIRET, OU L'UNION DES CONTRAIRES
Appellation d'origine contrôlée, le Clairet affiche une couleur
intense plus soutenue que celle d'un rosé et se révèle
plus désaltérant que les rouges. Avec des arômes intenses
de fruits rouges puisés dans les cépages traditionnels qui composent
aussi les Bordeaux rouges (cabernet franc, cabernet sauvignon, carmenère,
merlot noir, malbec et petit verdot), il se distingue par un soupçon
de tannins qui le rend plus structuré et vineux, charnu et corsé
que les rosés.
QUELLE EST LA DIFFƒRENCE ENTRE UN ROSƒ ET UN CLAIRET ?
Qu'ils soient issus de pressurage ou de saignée : Le Bordeaux Rosé
:
Après éraflage, la vendange macère brièvement
(généralement moins de 24 heures), le jus de couleur rose clair
et dépourvu de tanins est ensuite vinifié comme un vin blanc.
Le Bordeaux Clairet : La vendange est éraflée, puis après
24 à 48 heures de macération, on obtient un jus d'un rose plus
soutenu (voire rouge clair si la durée de macération a été
plus longue) et contenant des tanins. Ce jus est ensuite également
vinifié comme un vin blanc, avec parfois une fermentation malolactique.
Certains clairets peuvent être élevés en barrique, mais
c'est très rare.
A table, ce vin qui peut jouer à la fois sur le terrain des rouges
et des rosés, mais aussi trouver ses propres mélodies, multiplie
les bonheur.
LE SAVIEZ-VOUS ? LE CLAIRET EST UNE TRADITION BORDELAISE !
En 1435, des paroissiens d'Eysines, Miqueu de Caseras et Peyrona de Néolet,
son épouse, versent au chapître de St Seurin, leur Seigneur,
en guise de cens pour dix tenures de vignes une demi pipe de "vin clar,
bon, pur, noed et merchant"; une formulation assez commune en bordelais
: vin clair, bon, pur, nouveau et marchand. Le fameux terme gascon "vin
clar" anglicisé en claret ou clairet, caractérisait dans
lÕesprit des contemporains, la production viticole locale.( In Bordeaux Vignoble
Millénaire Ð ed. L'horizon chimérique). Sa fraîcheur fruitée
souligne les légumes et les fines herbes du jardin, ses parfums se
font plus subtils avec les produits de la mer, poissons coquillages et crustacés.
De ses accents chantants, il met un air de fête autour des grillades
au feu de bois ou des tapas, ces petites bouchées ensoleillées
venues d'Espagne. DÕun trait, il illumine les desserts, salades, soupes et
tartes aux fruits, intensifie les couleurs et les goûts avec un caractère
rafraîchissant et gouleyant. Sans oublier les fromages, avec lesquels
il offre des mariages tout en nuances.
LE SAVIEZ-VOUS ? LE CLAIRET FUT LE PREMIER VIN MIS EN BOUTEILLE
Comme le raconte Alexis Lichine dans l'Encyclopédie des Vins et des
Alcools : JusquÕau début du XVIIIe siècle "on achetait
le vin en barriques de toutes dimensions et pour le consommer on le tirait
directement dans des cruches. Mais au cours du XVIIIe siècle la bouteille
prit à peu près la forme que nous lui connaissons de nos jours.
C'est en 1781 que le premier Clairet fut versé dans une bouteille bien
ronde pour être conservé dans les caves de Château-Lafite.
PAR VINGT GRANDS CHEFS BORDELAIS
Une vingtaine de grands chefs bordelais se sont amusés à marier
avec élégance ou belle simplicité, de façon traditionnelle
ou plus originale, les clairets de Bordeaux. Toutes ensoleillées, tant™t
gaies et légères, originales, raffinées, toujours de
caractère, ces vingt recettes composent un véritable festival
de saveurs : Ecrevisses en gelée, bruccio, compotée de tomates,
asperges, pistou et vinaigre de framboise" de Philippe Etchebest (Hostellerie
de Plaisance à Saint-Emilion), "Tarte de canard rôti, chutney
acidulé et raisin frais" de Franck Salein (Grand Vigne à
Martignac), "Pizza aux sardines fraîches" de Francis Garcia
(L'Olivier du Clavel à Bordeaux), "Tapas" de Thierry Marx
(Cordeillan-Bages à Pauillac), "Rouget de petits bateaux et patate
douce mentholée" de Michel Portos (Saint James à Bouliac),
"Escargots comme en Poitou et cake aux olives" de Jean Ramet (Jean
Ramet à Bordeaux), "Lapin sauté à la persillade"
de Jean-Pierre Xiradakis (La Tupina à Bordeaux).
A l'approche des beaux jours, ce recueil de recettes toutes parfumées
de campagne, d'Océan ou de Méditerranée est une invitation
idéale à apprécier à sa juste mesure le Bordeaux
Clairet.
Bordeaux de tous les instants - apéritifs sous les arbres, repas en
terrasse décontractés ou plus raffinés, longues soirées
entre amis - que l'on aime à déguster dans la jeunesse (un à
deux ans) et la fraîcheur (à 11 °C). Bordeaux d'élégance
ou de décontraction. Vins raffinés, on les sert volontiers en
carafe pour que brillent sous l'éclatante lumière de midi ou
à la lueur des lampions leurs robes vives et chatoyantes. Ce sont aussi
des vins d'aventure, vins "de sac à dos à rafraîchir
dans la rivière" quand le mercure grimpe comme le note Jean-Pierre
Xiradakis, restaurateur (à La Tupina à Bordeaux). Les bordeaux
"du plein air et de la liberté" par excellence.
A VOTRE GUISE, DE L'APERITIF AU DESSERT
Rafraîchissant et aromatique, le Clairet est par excellence le bordeaux
de tous les instants, pouvant être servi à l'apéritif
(pur ou parfumé d'une goutte de sirop de framboise, de limonade ou
d'un zeste de citron), au moment du goûter, à l'occasion d'un
brunch, sur une terrasse au soleil, au bord d'une piscine ou pendant un repas.
Facile à vivre et facile à aimer, le Clairet se livre avec le
même charme à l'érudit comme à l'apprenti oenologue,
à l'amateur passionné comme au néophyte bientôt
à séduire.
BORDEAUX DES VILLES
Leur fraîcheur fruitée souligne les légumes (essayez les
artichauts crus à la croque au sel) et les fines herbes du jardin,
leurs parfums se font plus subtils avec les produits de la mer, poissons coquillages
et crustacés. De leurs accents chantants, ils mettent un air de fête
autour des grillades au feu de bois ou des tapas, ces petites bouchées
ensoleillées venues d'Espagne. Ils ne craignent pas de se frotter aux
mets tout feu tout flammes du soleil (bouillabaisses, aïoli, cochonnailles
poivrées...) et adorent les accents sucrés, piquants et aigre-doux
de mets plus exotiques (chili con carne, couscous, feijoada, gaspachos...).
Ils illuminent les desserts, salades, soupes et tartes aux fruits, intensifient
les couleurs et les goûts avec un caractère rafraîchissant
et gouleyant. Sans oublier les fromages, avec lesquels ils offrent des mariages
tout en nuances. Ë essayer par exemple les fromages de chèvre frais
ou affinés, ou encore un munster au cumin..
ET BORDEAUX DES CHAMPS
Mais ces bordeaux décontractés et espiègles n'ont pas
forcément besoin d'une table et d'une nappe pour se faire apprécier.
Ils aiment prendre la clé des champs, et se dégustent volontiers
sur les chemins. "Ce que j'adore avec les Bordeaux blancs, rosés
et clairets, renchérit Jean-Pierre Xiradakis, restaurateur qui est
également un marcheur émérite (auteur de livres invitant
à arpenter le vignoble de Bordeaux à pied), c'est que ce sont
de vrais vins de pique-nique. On peut les emmener sans en perturber les saveurs
dans son sac à dos et les déguster en toute simplicité
avec des terrines, des grillades et des fruits, après les avoir rafraîchis
dans une rivière.
De quoi aiguiser dès le printemps les parfums du soleil et le goût
-de liberté - des vacances proches et jusqu'en automne.
Textes : Syndicat des Bordeaux et Bordeaux SupŽrieur Catherine Alby - Image
et Entreprise Jean-Pierre Tuil
B r è v e s
1°- La
spéculation à risques sur quelques crus confidentiels
Produits en très faible quantité et vendus souvent à prix
d'or, ces vins confidentiels baptisés "vins de garage" en Bourgogne
et "Vins de salons" en Bordelais cultivent des paramètres désormais
connus, à savoir: micro propriété, raisins soigneusement
triés, concentration de la matière et du chêne neuf pour
les fûts, et sont aujourd'hui l'objet d'une incroyable spéculation.
Les quelques bourgognes produits à dose homéopathique sont élevés
pour être dégustés en famille ou/et entre connaisseurs patients
: ils sont rares, absents des ventes publiques mais encore abordables bien que
convoités, comme le Volnay à 20 euros la bouteilles de Jean-François
Coche-Dur, propriétaire à Meursault. A la différence des
"crus de salons" du bordelais qui sont l'objet de spéculation
ouverte et féroce. Avec le goût du risque en prime.
A 7000 euros la caisse de Mondotte 1999 (propriété du château
Canon-la-Caffelière) et 9900 euros celle de Valandraud 1998, l'acheteur
spéculateur n'a en effet plus qu'a croiser les doigts en espérant
que la plus-value se manifeste avant que la mode passe.
En revanche, avec ses trois bouteilles de Corton-Charlemagne de Coche-Dury,
le client particulièrement chanceux n'a déboursé guère
plus de 160 euros et peut espérer en tirer entre 1500 et 2000 euros le
lendemain, en les mettant en vente publique. Avec un risque toutefois: si l'opération
revient aux oreilles de Jean-François Coche-Dury, il sera radié
des listes et devra attendre des années avant de goûter un tel
nectar. "Deux à trois ans pour un Gevrey-Chambertin vieilles vignes",
annonce Bernard Dugat, propriétaire du domaine Dugat-Py à Gevrey,
chez lequel on se bat aussi pendant trois ou quatre ans pour mettre la main
sur l'une des 2500 bouteilles de Charmes-Chambertin à 70 euros la pièce.
communiqué en acte gratuit de notre confrère Christian Duteil
2°- Curieusement, si la consommation régulière et habituelle du vin diminue en France, la part des consommateurs occasionnels augmente fortement et globalement l'ensemble reste stationnaire.
3°- Les ventes de vins en France par CHRISTIE'S. Dans le cadre du CAP, devant un parterre de journalistes étrangers et français, Monsieur Frédéric Guyot spécialiste de la vente des vins aux enchères a précisé que les vins français représentent 95% des ventes de vins de Christie's, voilà bien la preuve , si cela était nécéssaire, qu'ils demeurent la référence mondiale.
4°- CHRISTIE'S détient le record du monde des vins vendus aux enchères avec une bouteille de Château Lafite de 1787 adjugée 105 000 livres le 5 décembre 1985 à Londres.
5°- LE DINER DU SIECLE inscrit au Livre des Records...
Au Gavroche, le restaurant français le plus connu de Londres, trois mystérieux
hommes d'affaires se sont offert le dîner le plus cher de l'année:
128.873 francs... Sur quelques centimètres carrés de nappe blanche
s'étale le souper de convives le plus cher de l'année. C'est sans
sourciller que ce soir-là, le business-man tchèque Viktor Kozeny
a réglé l'addition du dîner. Le restaurant Londonien n'a
pourtant pas la réputation de servir des perles fines au vinaigre de
framboise ni même du caviar à la louche. Pour justifier de tels
prix, il faut donc chercher ailleurs. Non pas dans l'assiette, mais dans le
verre. Là où coule le nectar des dieux. En effet, ce sont les
vins qui ont inscrit ce diner d'affaires dans un établissement très
prisé de la finance internationale au livre des records. En lice, des
bouteilles de rêve, les plus prestigieux, les plus rares des crus et des
millésimes: Romanée-conti, Montrachet, Château-Latour, Haut-Brion.
Des trésors immolés sur l'autel de l'oenologie et goûtés
du bout des lèvres par un mystérieux et ô combien généreux
trio de taste-vin! Ils n'ont pas pris de café, mais ils sont allés
boire quelques Armagnacs au Salon: Armagnacs Laberdolive 1923 et Castarède
1900... au prix de 2.500 francs, le verre. Article Paris Match (Janvier 1998)
6°- Beuvez toujours, ne mourrez jamais
Rabelais
7°- Le bon vin m'endort, l'amour
me réveille
Le bon vin m'endort, l'amour me reveille encore.
(extrait de "Passant par Paris " chanson )
8°- Un homme sobre boit du vin ce qu'un homme sage
prend d'amour, de quoi connaître l'extase et non l'ivresse.
Alfred de Musset
9°- Seigneur, l'homme est divin, Dieu n'avait que
l'eau, mais l'homme a fait le vin
Victor Hugo, Les Contemplations
10°- Qu'elle est vraie et brûlante cette seconde
jeunesse que l'homme puise en lui
Beaudelaire, Les paradis artificiels
11°- Dieu touché de remords, avait fait le
sommeil,
l'Hommme ajouta le vin , fils sacré du Soleil.
Beaudelaire
12°- Aucune substance consommable n'a la même
complicité que le vin avec la parole
Martine Chapelain
13°- .......... celle qui
réchauffe l'âme en même temps que le corps, c'est le vin
Platon
14°- C'est en marquant ainsi les saisons qu'il trouve
le plus étonnant des arts : l'art de vieillir
Gaston Bachelard
15°- .......... un litre de vin contient la huitième
partie de la ration alimentaire de l'homme et les neuf dixièmes de sa
bonne humeur. Buvez du vin, c'est un aliment, c'est un stimulant, c'est un médicament
Docteur Dieulafé
16°- .....Mon verre s'est brisé comme un
éclat de rire
Appollinaire , Alcools
17°- Par le pain, l'homme se conserve; c'est son
ordre. Il se surpasse par le vin, c'est le progrès
Charles Maurras
18°- Le vin de Bourgogne fait beaucoup de bien aux
femmes surtout quand ce sont les hommes qui le boivent
Proverbe bourguignon
19°- J'ai quelquefois sur ma
musette chanté les amours et le vin et si j'étais moins libertin,
je serai plus mauvais poète
Guillaume Amfrye , abbé de Chaulieu
20°- J'ai mis dans mon panier un vin fait pour les
reines, avec les raisins noirs des coteaux de Suresnes
François Coppée
21°- Le vin est un bon valet mais un fichu maître
Proverbe
22°- Seul dans le règne végétal,
la vigne nous rend intelligible ce qui est la véritable saveur de la
terre
Colette
23°- En toute liberté, les bienfaits du vin sur
la santé, avec le professeur Cabrol
Question : Un verre de vin, c'est bon pour la santé ?
Le professeur Christian Cabrol, député européen et spécialiste
mondial en chirurgie cardio-vasculaire, a été interrogé
sur les rapports entre vin et santé à l'occasion du Salon des
Grands Vins, il fait le point sur les dernières études scientifiques
sur les rapports entre vin et santé.
"On distingue quatre effets positifs du vin à condition, bien entendu,
de le consommer modérément.
A savoir :
- Diminution du risque de maladies cardio-vasculaires alors qu'on mange plus
gras que les Anglo-saxons. Ce qui a débouché sur la notion de
"french paradoxe "qui intrigue tant les Américains qui font
des séjours gastronomiques du côté du Sud Ouest.
-Action contre certains cancers
-Action sur le système nerveux (démence sénile)
-Effet euphorisant de bonne humeur (aide à lutter contre le stress)
D'abord, le vin est une boisson car il contient de l'eau qui est indispensable
à l'organisme. L'homme doit boire 1,5 litre d'eau par jour sans compter
l'eau contenue dans les aliments que nous absorbons. Ensuite, le vin apporte
du sucre qui est un combustible indispensable au corps. D'autre part, il contient
de l'alcool qui joue contre les radicaux libres. C'est un anti-oxydant. Il fluidifie
le sang, c'est un anti-agrégat. Enfin, le vin contient des phénols
qui ont une influence bénéfique sur les cancers, notamment du
sein, du sang et de la prostate.
Comme tout alcool, le vin doit être dégusté de façon
modérée, et sa consommation quotidienne est conseillée
à raison d'un verre par repas. Nous prescrivons souvent du vin rouge,
par exemple du Bordeaux, pour les tanins qu'il contient.
Quelques études ont donné quelques pistes intéressantes
dans le domaine de la neurologie. Cependant, on ne peut pas attribuer la prévention
des maladies d'Alzheimer ou celle de Parkinson à la consommation de vin,
bien qu'il y contribue. La prudence et la rigueur sont de mise en ce domaine
afin de ne pas donner au public de fausses espérances.
La consommation de vin doit s'accompagner d'un régime alimentaire équilibré
d'autant plus que 80% de la consommation du moins en France se fait à
table.
Or, on constate que le régime alimentaire pratiqué avant la guerre
de 39-45 était le meilleur.
Pour avoir une alimentation équilibrée, il faut consommer beaucoup
de légumes, de céréales, de fruits frais, d'huile d'olive,
de poissons , de volaille, etc.
C'est cela la "santé gourmande naturelle " liée aux
produits de terroir qui était celle de nos parents et grands parents
et que nous devons retrouver à tout prix aujourd'hui pour ne pas entamer
notre capital santé".
Résumé extrait de l'interview communiquée en acte gratuit
par notre confrère Christian Duteil
24° -Vignes du Pecq Saint Germain en Laye.
On peut lire, de la terrasse de St. Germain, sur un panneau
;
En 704, sur les Coteaux d'Aupec, fief de l'Abbaye de St. Wandrille, un vignoble
réputé fait les délices de la région. En 1035, denières
vendanges et dernière fête des vignerons au pied de la terrasse
de Lenôtre.
En 2000 St. Germain en Laye et le P.SS renouent avec la tradition, soutenues
par le Lycée Agricole et Horticole. 1900 pieds de vignes issus du cépage
Pinot Noir sont plantés sur 200 m2 dans le respect de la perspective
imaginée par Le Nôtre sur la plaine parisienne, premières
vendanges : automne 2001.
25°
-Les bons cépages ne fournissent de bon vin que sur les terroirs adéquats
et ne donnent le meilleur d'eux-mêmes que sur leurs terroirs de prédilection.
Pierre Lotigie-Laurent
26° - C'est le "diacétyle" qui donne au vin le goût beurré.